dimanche 20 juillet 2008

Drôles d'animaux






























3 p'tits mafieux suricates du zoo de la Palmyre ...

samedi 12 juillet 2008

Bienvenue à Boboland

Bienvenue à Boboland, du duo des dessinateurs Dupuy & Berberian, nous offre une satyre cinglante du monde impitoyable des bourgeois bohêmes qui peuplent nos grandes métropoles. En passant par la tendance en vogue du bio et des associations qui luttent contre la faim dans le monde pour se donner bonne conscience, toutes ces choses auxquelles les bobos sont sensibles et qui masquent leur individualisme, Dupuy & Berberian nous dépeignent un parfait portrait de toute une galerie de personnages bobo - pseudo-artistes, publicitaires, écrivains, designers, éditeurs - aussi déprimants soient-ils. Honte à ceux qui se reconnaitront et ils risquent d'être nombreux ! A l'occasion de la 35ème édition du festival international de la bande-dessinée, Bienvenue à Boboland a reçu le Grand prix de la ville d'Angoulême.

Le duo Philippe Dupuy et Charles Berberian s'est formé en 1983. Ils connaissent le succès très tôt : à l'aide de leur fanzine P.L.G. (diminutif de PLGPPUR, acronyme de « Plein la gueule pour pas un rond »), ils font ensuite leur entrée chez Fluide Glacial avec Graine de voyous puis Le Journal d'Henriette. Mais c'est la série Monsieur Jean, en 1990, qui va les révéler à un plus large public. Cette série, centrée sur l'évolution sentimentale et psychologique de son personnage éponyme, célibataire trentenaire parisien, naît dans le journal Yéti, puis suit son cours chez les Humanoïdes associés et enfin chez Dupuis. Au delà de leurs activités d'auteurs de bande-dessinées , ils excellent également dans l'illustration d'affiches de film (des réalisateurs Ken Loach ou Jonathan Nossiter) et de pochettes de disque (Salvatore Adamo, Orwell).

vendredi 4 juillet 2008

Profitons...

Prodiké, baignons-nous,
Puis ceignons notre front de ces belles couronnes.

Goûtons à ce vin doux ;

Jouissons de l'instant avant que ne résonne

L'ennuyeuse vieillesse,

Avant que cette vie doucement nous délaisse...

Rufin, V,12,
Livre V de l'Anthologie Palatine
Traduction de Philippe Renault