dimanche 29 juin 2008
samedi 28 juin 2008
Faith No More, falling to pieces...
Un vidéoclip des débuts du groupe de rock expérimental californien Faith No More (Falling To Pieces), dans la même veine que les Red Hot Chili Peppers à leurs débuts. C'est les années 80, c'est complétement déjanté et moi, ça me fait bien marrer ! (Sérieusement, Mike Patton, on se croirait dans un mélange entre Las Vegas Parano et Les Inconnus là !!)
Faith No More en 7 dates :
1982 : Naissance de Faith No More à San Francisco
1988 : Le charismatique chanteur Mike Patton rejoint le groupe
1989 : The Real Thing / Slash Records, nominé aux Grammy Awards
1992 : Angel Dust / Slash Records
1995 : King For A Day, Fool For A Lifetime / Slash Records
1997 : Album of the Year / Slash Records
7 avril 1998 : Dernier concert à Lisbonne, the End...
Et maintenant le titre Evidence, extrait de l'album King For a Day, Fool For A Lifetime. A noter, l'évolution vestimentaire et le charme chic de notre homme-caméléon :
Après son aventure Faith No Moresque, Mike Patton, à l'initiative de plusieurs projets alternatifs avant et surtout après Faith No More (Tomahawk, Modern Talking, Fantomas, Peeping Tom, David et Jonathan, Mr Bungle, etc..) décide de s'attaquer au répertoire italien des années 50 et 60 en se métamorphosant, cette fois-ci complètement, en crooner italien mafioso. Il nomme son projet Mondo Cane. Accompagné d'un orchestre, il se donne en spectacle en plein air et épate son public avec sa parfaite maîtrise de la langue italienne. Encore plus de classe et de talent au rendez-vous de notre côté de l'Atlantique !
Allez, une dernière petite vidéo : Mojo, de son dernier groupe noise rock Peeping Tom:
Rubriques :
Musique
vendredi 27 juin 2008
dimanche 22 juin 2008
samedi 21 juin 2008
Collection Shampooing
"Ca lave la tête et ça fait des bulles. Shampooing, c'est pour les grands qui savent rester petits et les petits qui veulent devenir grands" dixit Lewis Trondheim.
Si j'ai une collection à vous recommander, c'est bien celle là: la collection Shampooing des éditeurs Delcourt, dirigée par le très honorable et prolifique dessinateur Lewis Trondheim, ex-membre de l'Association (éditeur indépendant de nouveaux talents de la bd française - je citerai par exemple Marjane Satrapi et son Persepolis!).
Shampooing rassemble des auteurs comme Guy Delisle, Sébastien Lumineau, Frantico, Tofépi, Kek, Aaron Renier, Fabrice Tarrin ou le même Lewis Trondheim (où celui-ci prend un malin plaisir à mettre en scène les crises existentielles et angoisses d'un quadragénaire qui fait de la bande dessinée)...
Si j'ai une collection à vous recommander, c'est bien celle là: la collection Shampooing des éditeurs Delcourt, dirigée par le très honorable et prolifique dessinateur Lewis Trondheim, ex-membre de l'Association (éditeur indépendant de nouveaux talents de la bd française - je citerai par exemple Marjane Satrapi et son Persepolis!).
Shampooing rassemble des auteurs comme Guy Delisle, Sébastien Lumineau, Frantico, Tofépi, Kek, Aaron Renier, Fabrice Tarrin ou le même Lewis Trondheim (où celui-ci prend un malin plaisir à mettre en scène les crises existentielles et angoisses d'un quadragénaire qui fait de la bande dessinée)...
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Bandes dessinées
dimanche 15 juin 2008
Trois ombres
Mais qui sont ces Trois ombres qui menacent la petite vie paisible de Joachim et ses parents ?
Cette bande-dessinée, qui nous plonge aux premières pages dans un univers bucolique à l'écart du monde, se transforme peu à peu en un conte pour adultes, tendre et sombre à la fois. Les questions de l'existence, des réactions humaines face aux aléas de la vie sont appréhendées à travers un style graphique (alternance de noir/blanc et blanc/noir) et une narration singulière. Le sujet délicat de la perte d'un être cher est ici évoqué à travers un récit épique teinté d'onirisme.
Cyril Pedrosa, auteur de la bande-dessinée, est né à Poitiers le 22 novembre 1972. Depuis sa plus tendre enfance, il veut être dessinateur, lecteur assidu de Mickey Parade et Astérix. Il fait ses armes au studio d'animation français de Disney. En collaboration avec David Chauvel, il commence la bande dessinée avec Ring Circus, en 1998. Une deuxième série suit: Les Aventures spatio-temporelles de Shaolin Moussaka. En 2006, Cyril Pedrosa crée son premier one-shot, Les Coeurs Solitaires, suivi de Trois Ombres en 2007.
Cette bande-dessinée, qui nous plonge aux premières pages dans un univers bucolique à l'écart du monde, se transforme peu à peu en un conte pour adultes, tendre et sombre à la fois. Les questions de l'existence, des réactions humaines face aux aléas de la vie sont appréhendées à travers un style graphique (alternance de noir/blanc et blanc/noir) et une narration singulière. Le sujet délicat de la perte d'un être cher est ici évoqué à travers un récit épique teinté d'onirisme.
Cyril Pedrosa, auteur de la bande-dessinée, est né à Poitiers le 22 novembre 1972. Depuis sa plus tendre enfance, il veut être dessinateur, lecteur assidu de Mickey Parade et Astérix. Il fait ses armes au studio d'animation français de Disney. En collaboration avec David Chauvel, il commence la bande dessinée avec Ring Circus, en 1998. Une deuxième série suit: Les Aventures spatio-temporelles de Shaolin Moussaka. En 2006, Cyril Pedrosa crée son premier one-shot, Les Coeurs Solitaires, suivi de Trois Ombres en 2007.
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Bandes dessinées
mercredi 11 juin 2008
L'intérieur de votre tête
L'
intérieur de votre tête
n'est pas cette
MASSE
GRISE et BLANCHE
que l'on vous a dite
c'est un
PAYSAGE
de SOURCES et de BRANCHES
une
MAISON DE FEU
mieux encore
la
VILLE MIRACULEUSE
qu'il vous plaira
d'
INVENTER
intérieur de votre tête
n'est pas cette
MASSE
GRISE et BLANCHE
que l'on vous a dite
c'est un
PAYSAGE
de SOURCES et de BRANCHES
une
MAISON DE FEU
mieux encore
la
VILLE MIRACULEUSE
qu'il vous plaira
d'
INVENTER
PAUL NOUGE / Belgique
Rubriques :
Poésie
To a dark girl
Tu as laissé glisser sur moi
L'amitié d'un rayon de lune.
Et tu m'as souri doucement,
Plage au matin éclose en galets blancs.
Elle règne sur mon souvenir, ta peau olive
Où Soleil et Terre se fiancent.
Et ta démarche mélodie
Et tes finesses de bijou sénégalais,
Et ton altière majesté de pyramide,
Princesse !
Dont les yeux chantent la nostalgie
Des splendeurs du Mali sous les sables ensevelies.
LEOPOLD SEDAR SENGHOR / Sénégal
Rubriques :
Poésie
Je pense à toi
Je pense à toi ce soir
Je cherche à te revoir
Je ne retrouve plus
Ton souffle et ton visage
Comme un nageur je plonge
A travers ton image
Je descends je remonte
Je tourne sur tes pas
Et la nuit me surprend
Dans l'eau verte des branches
Trop sûr de te trouver
Pour cesser mes recherches
JACQUES CHESSEX / Suisse
Rubriques :
Poésie
lundi 9 juin 2008
Invitation au voyage
Errer humanum est
Le voyage, le vrai, comme dans une invitation baudelairienne, commence en s’imprégnant d’un imaginaire, de musique, d’une littérature, autant de prémices au véritable voyage. Puis, à qui sait cultiver cette fleur insoumise qu’est la liberté, vient l’heure du véritable voyage.
On voyage toujours seul ou on ne voyage pas vraiment. Pour réellement découvrir l’Autre, il faut savoir oublier son « moi » sédentaire, et redevenir le nomade intemporel. L’oubli est impossible lorsque le regard de celui qui vous accompagne, par jeu de miroir vous renvoie à une identité, vous y fige.
Voyager, c’est, avec sa sensibilité, donner aux espaces que l’on traverse, aux rencontres aussi bien qu’à la solitude, aux épreuves comme aux joies, la possibilité de façonner notre âme. Pour cela il faut la laisser pleurer avec la tristesse enjouée d’un accordéon slave, s’enivrer de plénitude dans des envolées mystiques que seul le Mexique peut nous procurer, pénétrer dans l’univers magique et inquiétant d’Haïti, se perdre dans les dédales des médinas pour appréhender les mystères de l’orient éternel…
Voyager c’est, comme le guerrier des steppes de Mongolie, embrasser l’horizon d’un regard et s’élancer, dans la fraîcheur du matin, à l’assaut du monde, pour finalement réaliser que c’est immanquablement nous, les nomades de toujours, qui nous laissons conquérir par le monde et non l’inverse.
Aucun confort, aucun luxe, aucune possession qui n’égale l’ivresse du grand voyageur qui sait tout risquer pour découvrir d’autres humanités. Aucune liqueur, fusse-t’elle la plus précieuse, qui ne puisse rivaliser avec le godet d’eau-de-vie lorsqu’il est partagé en frère, à la lueur de la lampe à pétrole. Pas d’émotion plus forte que celle de découvrir la valeur véritable de la dignité, de la générosité chez ceux-là même qui n’ont que leur cœur pour toute richesse.
Redécouvrir les énergies telluriques, arpenter les sentiers oubliés, s’extasier dans le silence d’une nuit étoilée, frissonner en écoutant les hurlements des singes dans la jungle qui entoure les pyramides mayas, emplir son regard des couleurs vives des murs d’Amérique Latine, respirer à plein poumon, lentement en écoutant le chant du muezzin dans la pureté de l’aurore, suivre du regard la perle de sueur qui roule sur la peau noire du joueur de gwo-ka, écouter, comme hypnotisé, la voix du conteur, s’allonger au milieu d’un champs de coquelicots, plonger dans la minéralité des croix des cimetières irlandais.
C’est au pas de l’homme qu’on peut aller vers l’homme, c’est dans l’oubli de soi qu’on peut rencontrer l’Autre, c’est dans les rêves insensés que naissent les plus belles aventures mais gardons nous de nos renoncements. C’est en leur sein qu’on assassine le nomade, que meure en nous l’enfant, qu’on met nos cœurs en cage.
Fuyons ceux qui nous parlent de « sérieux », d’ «être raisonnable », de « sécurité » ou d’ « avenir ». Leurs mots enferment l’homme plus sûrement que les barreaux. Ils le maintiennent dans la peur et la médiocrité. Il est des mots qui constituent des entraves invisibles, qui cachent des peurs inavouées et voudraient nous réduire au rang de serviles esclaves dans un monde de soumission et de douleurs éclatées. Dans ce monde, nos politiques, nos médias nous proclament à tout bout de champs d’autres mots, comme un exutoire : ceux de « démocratie » ou de « liberté » par exemple. Mais contrairement à ceux qui vont s’inscrire sur le carnet du voyageur, ces mots là ne s’envolent pas, ne prennent pas corps, ils ne restent, hélas, trop souvent, que des mots.
On voyage toujours seul ou on ne voyage pas vraiment. Pour réellement découvrir l’Autre, il faut savoir oublier son « moi » sédentaire, et redevenir le nomade intemporel. L’oubli est impossible lorsque le regard de celui qui vous accompagne, par jeu de miroir vous renvoie à une identité, vous y fige.
Voyager, c’est, avec sa sensibilité, donner aux espaces que l’on traverse, aux rencontres aussi bien qu’à la solitude, aux épreuves comme aux joies, la possibilité de façonner notre âme. Pour cela il faut la laisser pleurer avec la tristesse enjouée d’un accordéon slave, s’enivrer de plénitude dans des envolées mystiques que seul le Mexique peut nous procurer, pénétrer dans l’univers magique et inquiétant d’Haïti, se perdre dans les dédales des médinas pour appréhender les mystères de l’orient éternel…
Voyager c’est, comme le guerrier des steppes de Mongolie, embrasser l’horizon d’un regard et s’élancer, dans la fraîcheur du matin, à l’assaut du monde, pour finalement réaliser que c’est immanquablement nous, les nomades de toujours, qui nous laissons conquérir par le monde et non l’inverse.
Aucun confort, aucun luxe, aucune possession qui n’égale l’ivresse du grand voyageur qui sait tout risquer pour découvrir d’autres humanités. Aucune liqueur, fusse-t’elle la plus précieuse, qui ne puisse rivaliser avec le godet d’eau-de-vie lorsqu’il est partagé en frère, à la lueur de la lampe à pétrole. Pas d’émotion plus forte que celle de découvrir la valeur véritable de la dignité, de la générosité chez ceux-là même qui n’ont que leur cœur pour toute richesse.
Redécouvrir les énergies telluriques, arpenter les sentiers oubliés, s’extasier dans le silence d’une nuit étoilée, frissonner en écoutant les hurlements des singes dans la jungle qui entoure les pyramides mayas, emplir son regard des couleurs vives des murs d’Amérique Latine, respirer à plein poumon, lentement en écoutant le chant du muezzin dans la pureté de l’aurore, suivre du regard la perle de sueur qui roule sur la peau noire du joueur de gwo-ka, écouter, comme hypnotisé, la voix du conteur, s’allonger au milieu d’un champs de coquelicots, plonger dans la minéralité des croix des cimetières irlandais.
C’est au pas de l’homme qu’on peut aller vers l’homme, c’est dans l’oubli de soi qu’on peut rencontrer l’Autre, c’est dans les rêves insensés que naissent les plus belles aventures mais gardons nous de nos renoncements. C’est en leur sein qu’on assassine le nomade, que meure en nous l’enfant, qu’on met nos cœurs en cage.
Fuyons ceux qui nous parlent de « sérieux », d’ «être raisonnable », de « sécurité » ou d’ « avenir ». Leurs mots enferment l’homme plus sûrement que les barreaux. Ils le maintiennent dans la peur et la médiocrité. Il est des mots qui constituent des entraves invisibles, qui cachent des peurs inavouées et voudraient nous réduire au rang de serviles esclaves dans un monde de soumission et de douleurs éclatées. Dans ce monde, nos politiques, nos médias nous proclament à tout bout de champs d’autres mots, comme un exutoire : ceux de « démocratie » ou de « liberté » par exemple. Mais contrairement à ceux qui vont s’inscrire sur le carnet du voyageur, ces mots là ne s’envolent pas, ne prennent pas corps, ils ne restent, hélas, trop souvent, que des mots.
Fred G. Juillet 2007
Site de photographies de l'auteur, globe-trotter hors-pair: Bourlinguer
Autres blogs de l'auteur: chroniques mexicaines et carnet de route Balkans.
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Voyages
samedi 7 juin 2008
Perroquets mélomanes
Saviez-vous que les perroquets sont de très bons danseurs ?
Il y en a de toutes sortes, des rockeurs, des addicts de la tektonik ou de la dance. Ce sont des volatiles extrêmement intelligents. Parmi les races les plus connues, on citera le Gris du Gabon, ou le Cacatoès.
A Tokyo, un perroquet apprivoisé s'est perdu en banlieue. Il a été capturé dans un jardin de la préfecture de Chiba. Selon la police, après avoir nargué les officiers pendant une dizaine de jours en chantant des chansonnettes pour enfants, il aurait finalement lâché l'adresse et le nom de son propriétaire... !
Voici une petite vidéo hilarante d'un cacatoès complètement déjanté:
Il y en a de toutes sortes, des rockeurs, des addicts de la tektonik ou de la dance. Ce sont des volatiles extrêmement intelligents. Parmi les races les plus connues, on citera le Gris du Gabon, ou le Cacatoès.
A Tokyo, un perroquet apprivoisé s'est perdu en banlieue. Il a été capturé dans un jardin de la préfecture de Chiba. Selon la police, après avoir nargué les officiers pendant une dizaine de jours en chantant des chansonnettes pour enfants, il aurait finalement lâché l'adresse et le nom de son propriétaire... !
Voici une petite vidéo hilarante d'un cacatoès complètement déjanté:
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